A Kerlabo, même s’il était en finale, Mickaël Poirier n’a pas rempli le contrat qu’il s’était fixé : monter sur le podium et prendre de gros points pour le compte du championnat. En effet, une butée d’embrayage défaillante lui a fait raté son départ ce qui l’a privé de toutes chances de monter sur le podium. A Bergerac il compte bien, comme il nous l’explique, remettre les « pendules » à l’heure et se replacer dans le trio de tête.
Mickaël Poirier Photo : Didier Rodrigue |
Serge Duquesnoy : « La victoire de David Meslier et la 3ème place de Philippe Tollemer vous font perdre quelques points au championnat. Bien que vous restiez au contact les écarts se creusent. Comment abordez vous ce dernier rendez-vous de la mi-saison? »
Mickaël Poirier : « Je prends les épreuves comme elles viennent sans me soucier d’une stratégie particulière. Jusqu’à cette épreuve de Kerlabo, je n’avais connu aucun soucis d’ordre mécanique hormis à Faleyras où j’ai été dépanné par Michel Perez. A mi saison le bilan est bon puisque nous sommes rentrés dans les points dans toutes les courses avec toutes les finales disputées. Les positions au championnat sont fragiles pour tout le monde. Dès Bergerac nous abordons pratiquement un nouveau championnat avec de nouvelles donnes. »
SD : « Les conditions météorologiques rencontrées depuis l’ouverture du Championnat sont elles à prendre en compte au niveau des résultats? »
Mickaël Poirier : « En ce qui me concerne non, car je m’adapte très bien aux circuits aussi bien sur le sec que sur des revêtements humides. En revanche, ce qui peux jouer un rôle important est le choix et la façon de gérer les pneumatiques. Certains savent le faire, d’autres non. »
SD : « Ce circuit de Bergerac est réputé comme l’un des plus difficiles à négocier. Qu’en pensez-vous? »
Mickaël Poirier : « Chaque circuit à son profil et ses difficultés. Ici, il y a des pièges qu’il faut négocier avec la plus grande prudence. C’est un circuit assez technique avec beaucoup de « pilotage ». Ce n’est pas mon circuit préféré certes mais j’aime assez son tracé. »
Serge Duquesnoy